Le peintre Wolfgang Herzberg fait chanter la géométrie
Pierre Jeanneret | Vous n’aimez pas trop l’art abstrait ? Eh bien, cette fois je crois que vous l’aimerez. Après deux ans de silence dus au deuil très douloureux de son épouse Marie-Thérèse, Wolfgang Herzberg s’est remis à peindre. Ses grandes toiles restent fidèles à ce qui a fait sa réputation: des peintures toutes de rigueur reposant sur la combinaison de formes géométriques. Ronds, triangles, carrés, demi-lunes, barres verticales s’agencent, se combinent de manière très subtile. L’artiste joue aussi sur les couleurs, tantôt vives tantôt atténuées, qui se répondent en une belle harmonie à la fois dynamique et calme.
Mais Wolfgang Herzberg a renouvelé aussi son art avec ses petits formats, peut-être plus intimes, plus fragiles et plus poétiques. Huiles et collages composent des pièces discrètes, invitant au rêve. Il est difficile de décrire ces œuvres, car elles n’ont pas de «sujets» proprement dit. C’est de la peinture pure, qui aura sa place dans bien des intérieurs et que l’on se plaira à contempler tous les jours.
«Wolfgang Herzberg. Peintures»,
Maison des Arts Plexus, Chexbres,
du mercredi au dimanche de 15h à 18h, jusqu’au 15 novembre.