par Antonio Costa | Chères lectrices, Chers lecteurs, nous reprenons ce mois-ci notre nouvelle rubrique mensuelle «politique et commune». Votre hebdomadaire est allé à la rencontre des politiciens de votre région qui sont actifs dans leurs partis locaux mais aussi dans la vie locale à travers leur mandat de conseiller communal, de municipal ou syndic. Des acteurs qui prennent part aux décisions qui sont prises pour leur commune et ses habitants.
Nous avons rencontré Fabrice Chollet, membre du PLR siégeant au Conseil communal d’Oron. Né en 1976, célibataire, Fabrice Chollet a effectué son apprentissage à Oron-la-Ville et a travaillé dans la région de Lavaux pour la même société depuis son entrée dans le monde professionnel. Il n’a pas cessé de continuer son ascension et il est aujourd’hui cadre et responsable de la clientèle PME dans la région de la Broye pour l’entreprise qui l’emploie.  Prônant la liberté individuelle et membre depuis peu de son parti, il voit dans le PLR le parti qui lui ressemble le plus et qui représente ses valeurs. Membre du Conseil communal, Fabrice Chollet vote en tant que personne et non pas en groupe pour les sujets de sa commune. Avec les proportionnelles, le PLR crée aujourd’hui une nouvelle section dans le secteur d’Oron  afin de procéder aux votations et de créer son nouveau groupe actif au Conseil communal.
Il nous donne ses impressions sur les prochaines votations du 18 mai et comment il se positionne.

Interview
«Bonjour Fabrice, merci de nous recevoir. Entrant tout de suite dans le sujet, comme ça après on n’en parle plus… Lavaux? Allez-vous le sauver ou voterez-vous en faveur du contre-projet?»
FB: «Bonjour. Je vais voter en faveur du contre-projet. Ayant travaillé en Lavaux pendant des années et avec les vignerons, je trouve que cette troisième initiative va beaucoup trop loin. Les vignerons doivent se développer et ont une faible capacité d’emprunt. Et je trouve dommage de s’enterrer sous terre pour boire un verre de Chasselas alors que Lavaux offre un lieu et un paysage magnifiques. L’initiative va faire beaucoup de tort en Lavaux.»

«Et le salaire minimum? Pour ou contre?»
FB: «Je voterai NON. Même si je pense que tout le monde devrait gagner 4000 francs, l’économie n’est pas en mesure de le faire. Les gens ne se formeront plus et il sera difficile de grimper les échelons dans l’échelle sociale. Les conventions collectives sont la réussite de la Suisse et doivent être conservées.»

«Le Gripen et son coût sont-ils tolérables pour vous ?»
FB: «C’est une dépense énorme pour la Suisse, c’est évident. Mais je voterai OUI pour l’achat du Gripen. Il faut assurer notre propre sécurité. Nous devons renouveler notre parc d’avions militaires maintenant. Si nous n’investissons pas dans le Gripen ou un autre avion maintenant, nos voisins frontaliers vont devoir assurer notre sécurité et après les dernières votations sur le durcissement de l’entrée en territoire suisse, nous nous devons d’assumer par nous-mêmes notre sécurité en étant autonomes. De plus, les affaires compensatoires sont très avantageuses pour l’économie suisse notamment grâce à la création de nouveaux emplois.»

«L’initiative Marche blanche, contre les pédophiles, qu’est-ce que vous en pensez ?»
FB: «Je vais voter OUI. Il faut protéger nos enfants. Même si je n’en ai pas encore, je n’aimerais pas qu’un jour ils se retrouvent avec des gens qui ont commis des crimes et qui sont notifiés comme pédophiles. Il est important de protéger nos enfants. Ils ne devraient pas être en contact avec des gens qui ont déjà été condamnés.»

«Et pour les soins médicaux ?»
FB: «Je voterai OUI aussi. Il est important d’inclure dans la Constitution fédérale l’accès aux soins de qualité pour tout le monde. Afin que tous les habitants de Suisse puissent bénéficier des soins partout et même dans les coins les plus reculés.»