Etat des lieux – A la croque…
Gérard Bourquenoud | Croire au bonheur, c’est bien, le vivre c’est encore mieux. Presque tous les jours, sur le petit écran, on nous dit qu’il se trouve dans un foyer, dans le social, l’économie, l’environnement, à la pêche, sur une île. Le bonheur est aussi dans les relations humaines et les sentiments. Ma petite-fille qui a vingt-neuf ans, boude depuis quelques semaines son copain qui a un an de plus. Je ne sais pour quelle raison. Tu devrais ménager tes nerfs ma petite et fais comme les autres, ne prends pas la chose trop au sérieux. Tu as toute la vie devant toi, donc arrête de faire la grise mine. Ne lui garde pas rancune, ne joue pas avec sa conscience, ne lui fais pas croire que c’est pour demain, dans une semaine, un mois, trois mois, il va perdre confiance en toi. Et surtout ne le mets pas mal à l’aise devant ta famille et tes amis.
Croire au bonheur
Tu sais qu’il t’aime avec passion, l’aveu il te l’a fait maintes fois, les yeux dans les yeux. Fais attention, ma petite-fille, tu pourrais perdre le garçon qui se dépense beaucoup pour toi. Le jour où il abandonnera la course à l’amitié, voire même à l’amour d’un couple, ce sera trop tard pour apprécier tout ce qu’il a fait pour toi. Un artiste me disait récemment que pour être heureux, il faut le bonheur. Pour cela, il faut d’abord le construire, avoir ce désir d’aimer, mais ne pas le garder pour soi tout seul. Il est vrai aussi que croire au bonheur, c’est l’espérance, l’espoir de vivre à travers les douleurs, la maladie, les problèmes professionnels, les revers de la médaille et que sais-je encore?