La FEVI, vous y étiez ?

Monique Misiego | Comme certains, j’ai failli ne pas y aller. Pour de multiples raisons. Puis, comme beaucoup, j’y suis allée finalement… et je n’ai pas regretté. Et j’ai la nostalgie, et je ne suis pas la seule. Cette fête fut belle, pleine de poésie, de bienveillance entre les différents participants. Je cherchais depuis un moment ce qui m’avait frappé le plus dans cette fête par rapport aux précédentes. Et bien c’est ce mot qui le définit le mieux. La bienveillance. Alors quand j’apprends que l’album officiel est sorti, je me précipite. Je bondis. Et je ne suis pas déçue. Les photos sont belles, même si le choix a été fait de ne pas publier sur papier glacé. Elles sont belles, parce qu’elles mettent en scène des moments de vie. Des moments de vie des figurants, des moments de vie dans les rues, dans les parcs, dans les caveaux, sur le bord du lac. Ces photos sont pleines d’échanges, pleine de sérénité aussi. On l’ouvre en espérant voir quelqu’un qu’on connaît, on s’arrête sur de visages, des expressions, des instants remplis d’émotion, des couleurs, mais aussi des amitiés, des échanges… Rien que de le feuilleter me reviennent tous ces moments vécus pendant ce spectacle, toute cette émotion à fleur de peau… Les textes sont de Philippe Dubath et les photos de Jean-Claude Durgnat, Julie Masson, Céline Michel et Samuel Rubio. Puis il y a ce petit livre « airs de fête », regroupant les chroniques faites par Philippe Dubath pour 24H pendant la Fête des vignerons. Et là on y retombe. En plein dedans. On y retourne dans cette Fête. On se dit que lui aussi a senti cette émotion le transpercer. Il a parcouru les coulisses du spectacle, les entrailles de l’arène. Des petites histoires épatantes qui faisaient chaque jour le bonheur des figurants et des spectateurs. Avec lui, on entend les battements du cœur de la Fête. Sur la quatrième de couverture, ce petit armailli haut comme trois pommes, blond comme les blés, avec de grands yeux bleus, qui était là avec toute son insouciance, sans se douter du grand moment qu’il vivait. Le fait que ce petit garçon ait touché l’auteur me fait penser que nous avons certainement dû ressentir les mêmes émotions. Dans cette fête, il y avait les tableaux, la musique, et les poèmes. Je suis d’autant plus à l’aise pour vous parler de ce troisième livre qui n’est pas imprimé aux mêmes éditions que les deux précédents, puisque Philippe Dubath parle d’entrée de ces poèmes dans l’introduction de son livre «airs de fête». Que dire de ces poèmes? Qu’ils sont tout simplement merveilleux, qu’il y a des êtres si doués qu’ils vous pondent comme ça, sans difficultés apparentes, des poèmes qui vous donnent la chair de poule. Remercions-les pour cela. Je ne sais pas si ceux d’entre vous qui ont assisté au spectacle sont arrivés à comprendre les paroles des chants entamés par les chœurs. Pour ma part, la sonorisation étant ce qu’elle était, du moins dans les premières représentations, j’ai pu regarder à nouveau le spectacle (que j’avais enregistré) avec les textes sous les yeux et les tableaux prirent encore plus de sens. Que leurs deux auteurs, Stéphane Blok et Blaise Hofmann en soient ici remerciés. Bonne lecture.

Pour retrouver encore un petit peu l’ambiance de cette fête :
• Fête des vignerons 2019, livre souvenir officiel, Editions de l’Aire
• Airs de fête, de Philippe Dubath, Editions de l’Aire
• Fête des vignerons 2019, les poèmes, de Stéphane Blok et Blaise Hofmann aux Editions Zoé.
