La passion pour aider les jeunes à atteindre les résultats de leurs aspirations
Un rôle primordial

Pierre Scheidegger, Panathlon-Club Lausanne | Le sport moderne est de plus en plus exigeant, défini par un panel de nouveautés tant technique, philosophique que financier. Nous le savons tous et l’acceptons. C’est peut-être son évolution. Peut-être ! Si les fédérations, les clubs ne peuvent si soustraire pour toutes sortes d’obligations, la modernité fut le vœu, depuis près de trente ans, de souhaiter la parfaite équité femmes – hommes dans toutes les disciplines sportives. Cette décision permit très rapidement une prise de conscience importante pour solliciter les femmes au rôle d’entraîneur à tous niveaux. On découvre alors avec quelle rapidité le sport féminin a évolué. Aucun sport n’a été oublié. Chaque pays a ses équipes nationales qui participent, si sélectionnées, aux plus grandes compétions mondiales, allant du football au hockey, de l’athlétisme au tennis de table et même du rugby. L’intérêt de cette volonté est que dès le début d’un choix sportif, les premières classes se pratiquent en mixité. Exemple assuré à Oron par plusieurs sports dont justement le rugby, sport quelque peu méconnu dans notre région. De cette volonté acceptée, la femme y a pris une place prédominante dans le rôle d’entraîneur, acceptant par-là d’y joindre une petite note de sensibilité, surtout bénéfique aux enfants qui entreprennent leurs premiers entraînements.
Intéressant !
Si pour l’entraîneur, le sportif est sa première préoccupation, il en va un peu différemment pour la femme. Elle le définira et c’est primordial… de façon très académique par moult questions, expérience et volonté dépassant le simple clivage de l’entraîneur à l’athlète tels : A quoi doit-on la longévité d’un club ? Aux athlètes, évidemment. Aux entraîneurs, c’est indéniable. A l’accompagnement technique, logistique, psychologique, sans oublier une certaine communication presque d’égal à égal, dont aspirent souvent la jeune sportive, le jeune sportif.
Comment définir cette ferveur ?
Par l’encadrement, la préparation, l’analyse, et surtout le conseil avec, parfois, une petite dose de psychologie pour remonter le moral s’il le faut. Une grande différence avec l’entraîneur masculin par un apport non négligeable de « doigté ».
Cela se dénomme :la passion !
Passion pour un sport que l’on aime et qui parfois implique une certaine ingratitude.
Passion pour se perfectionner.
Passion pour échanger les connaissances, les avis, la pertinence des autres.
Passion pour continuellement rester à la pointe des techniques d’entraînement.
Passion pour aider, corriger et offrir aux jeunes sportives et sportifs, d’atteindre les résultats de leurs aspirations.
La disposition ?
L’adage dit : quand on aime, on ne compte pas.
C’est vrai, car ce sont des heures, parfois même des journées entières sur les stades, que l’entraîneur, femme et homme, par tous les temps, offriront ce petit plus à l’athlète, aux jeunes sportives et sportifs, pour les améliorer ou les « booster », leur redonnant la confiance quelque peu perdue quand pointe le doute suite à blessure ou perte de crédibilité en regard à de moins bons résultats… Oui ! Le rôle de l’entraîneur est une passion à tous niveaux. Par sa sensibilité, son opiniâtreté, mais surtout par cette volonté d’offrir, la femme a rapidement rejoint l’équité respectée avec la gente masculine. C’est un bienfait pour notre jeunesse. On ne peut que s’en réjouir !
