Les premiers lauréats du design des armoiries de la nouvelle commune de St-Saphorin (Lavaux)
Par Antonio Costa | Le 24 février dernier, Chexbres a accueilli les lauréats qui ont participé au projet de la conception des nouvelles armoiries de la commune de Saint-Saphorin (Lavaux). Les trois bourgs ayant leurs armoiries, il était important, dans le processus de la fusion, de définir une identité visuelle au projet de la nouvelle commune.
Ce n’est pas moins de 15 projets émanant de 7 personnes qui ont été soumis au groupe. Des projets qui ont été analysés sous toutes les coutures pour voir s’ils répondaient aux cahiers des charges, et surtout pour que le nouveau blason soit conforme au langage héraldique. Après plusieurs débats, analyses et retouches dont notamment à l’aide d’une graphiste, le projet final était né. La commune de Saint-Saphorin (Lavaux) se voit aujourd’hui soutenue par de nouvelles armoiries, qui fédèrent les éléments des armoiries des 3 communes.
Un grand bravo aux lauréats Hélène Dutoit, Mathy Duchemin et Jérôme Smyrliadis pour s’être investis et avoir participé au concours.
La campagne de fusion de la commune de Saint-Saphorin (Lavaux) suit son cours. Les groupes de travail vont se réunir le 5 mars prochain pour affiner leur projet pour la présentation de la convention de fusion au Conseil communal. Commencera ensuite la campagne d’informations dans les bourgs de Saint-Saphorin, Rivaz et Chexbres.
Pour de plus amples informations: http://www.1071.ch
Héraldique
L’héraldique est l’étude des armoiries, la science des blasons. Forme d’expression artistique, elle constitue une science auxiliaire de l’histoire au même titre que la sigillographie, la vexillologie et la phaléristique. L’héraldique s’est développée au Moyen Age dans toute l’Europe comme un système cohérent d’identification non seulement des personnes, mais aussi en partie des lignées (le blason pouvant être transmis par héritage en traduisant le degré de parenté) et des collectivités humaines, ce qui en fait un système emblématique unique en un temps où la reconnaissance et l’identification passaient rarement par l’écrit.
Apparue au XIIe siècle au sein de la chevalerie, elle s’est rapidement diffusée dans l’ensemble de la société occidentale: clercs, nobles, bourgeois, paysans, femmes, communautés. On s’en sert également pour représenter des corporations de métiers, des villes et plus rarement des régions, des pays.