Que se cache-t-il… derrière la beauté ?
Pierre Scheidegger, Panathlon-Club Lausanne | Un entraîneur, de quelque sport que ce soit se qualifie par son entrain et surtout… son esprit d’ouverture, d’empathie ainsi que par sa relation étroite avec le mouvement et surtout… son sport. En principe, l’entraîneur s’oblige à la démonstration en servant de modèle pour ses jeunes sportives et sportifs, tout en assumant une importante responsabilité, d’autant plus, s’ils sont arrivés à l’Olympe de la réussite en obtenant des titres les plus enviés. Il est vrai aussi, souvent, que l’entraîneur se trouve à affronter ce que l’on pourrait dénommer l’incertitude de la réussite.Parfois, malheureusement, cette situation provoque des réactions allant à l’encontre de toute logique, surtout si l’entraîneur, l’entraîneuse, reportent sur leurs jeunes sportifs toute la victimisation de leurs propres expériences négatives au cours de leur carrière. Il est reconnu que certains pays, il n’y a pas si longtemps, « utilisaient » l’enfant à des fins politiques. Cette période a certainement laissé beaucoup de souffrances cachées auprès d’anciennes et anciens sportifs ayant embrassé la carrière d’entraîneur, tout en sachant que l’on ne peut annihiler des périodes stigmatisant des souvenirs indélébiles. A ce jour, certains sports ont-ils encore ce petit côté esclavagiste ? On pourrait presque le penser ! Alors… oui ! En cette période d’obligation de porter un masque de salubrité, il serait parfois utile d’exiger à certaines « entraîneuses » de certains pays, de tomber le masque afin de découvrir la vraie personnalité de ces dernières. Ce n’est pas une médaille olympique ou de championne du monde qui fait l’entraîneur et encore moins l’idiotie et la méchanceté ! Aujourd’hui, et ce n’est pas un effet de manche, de jeunes sportives s’ouvrent à la vérité et ne veulent plus de sport obscur.
Leurs témoignages ?
Terrifiants, tristes, tout en étant scandaleux ! Que des femmes puissent s’autoriser à perpétrer d’incroyables situations « d’esclavage sportif » auprès de jeunes filles, qui ne demandaient que de vivre une passion sportive telle que rêvée. Nous le savons, aucun sport n’autorise la victoire dans le « cornet à surprises » d’un entraîneur. Ce dernier, bien formé, et surtout engagé, est décisif quant au développement durable de la jeune sportive qui, dès le premier jour, lui fait confiance, surtout si c’est une femme.
Pourquoi ?
Nous avons dans notre pays, d’excellents entraîneurs et entraîneuses œuvrant à tous niveaux. Nul n’est besoin de recourir et solliciter des entraîneurs et entraîneuses, soucieux de perpétuer leur triste passé sportif qui date d’un autre âge. Chaque fédération, au profit de leurs jeunes sportives et sportifs, devrait garder un œil avisé afin d’éviter ces inutiles situations gravées, à jamais, dans l’être qui les a subies. Là n’est pas le rôle éducatif que l’on pourrait espérer par la pratique sportive, où l’éthique et la conscience ne sont plus respectées ou oubliées. Notre jeunesse ne le mérite pas et encore moins… le désire.
