Tomber dans le panneau
Une chose est sûre, il ne faut pas se fier aux étiquettes. Pas plus aux soldes qu’en politique. Dans les deux cas, lorsqu’on s’attarde et soulève ladite étiquette, c’est la surprise qui guette. A l’heure des dernières élections communales, et paré des précédentes de cette année, force est de constater que l’homme – ou la femme – derrière l’affiche n’est pas ce qu’on attendait. Différent ou pareil-mais-plus-profond, impossible de résumer cette personne en un slogan ou une tendance politique. La vie dans des petits villages comme les nôtres accentue cet écart entre le paraître et l’être, la découverte est d’autant plus nécessaire et simplifiée que l’anonymat y est quasi impossible. Après avoir fait « Schmolitz » comme il est de coutume en nos régions, les barrières tombent, ou pas. Mais la lente dilution de la façade permet de distinguer une part de vérité offerte par cet autre individu. Loin des bisounours, il n’est pas question d’aller louer « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », le fameux film foutraque du regretté Jean Yanne. Derrière une apparence, des mots ou des dogmes se terre un humain avec ses compétences, ses qualités et ses défauts. La nature est ainsi faite que tous les goûts sont dans la nature, par conséquent, Qualité ou Défaut sont totalement subjectifs. Libre à chacun de distinguer ce défaut comme qualité chez un autre. En temps d’élection, il est important de se poser la question et puisque dans nos villages nous le pouvons, côtoyons ceux que l’étiquette nous oppose et découvrons-les. Vous serez surpris d’apprendre que ceux que vous croyiez « fachos » ne sont que des gérants pressés, ou, que les doux penseurs nouveaumondialistes et socialisants peuvent être de vrais « bâtards » en affaire. Les listes sont déposées… le vote n’est plus loin, j’arrive donc comme la grèle après les vendanges, alors.. puisqu’elles sont (presque ) faites , Santé !