Us et coutumes
Il est certains pays où il est d’usage de vénérer le chef suprême sous peine d’avoir quelques menus problèmes dans sa vie quotidienne. Dans ces pays, la tradition est parfois ancrée depuis des générations et nul n’oserait s’avancer à imaginer qu’il puisse en être autrement. Ça a toujours été comme cela, pourquoi en changer…
Cette manière d’envisager la vie sociale, les échanges, les lois et le pouvoir semble faire des émules à l’heure actuelle dans des contrées pas toutes proches. Mais à l’heure de la globalisation, la proximité est toute relative selon qu’il s’agisse de finance, de social ou de « transhumance »… Certains grands penseurs, scientifiques et historiens, vont même jusqu’à tirer la sonnette d’alarme en affirmant le danger imminent pour l’humanité entière, mais sans vraiment « créer le buzz »… au contraire…
Certaines montées au pouvoir de la première moitié du XXe siècle montrent pourtant des similitudes frappantes avec l’Histoire de ces dernières décennies sans pour autant faire monter au créneau les humanistes que nous sommes… nous ne voudrions pas crier « au loup ! » bien sûr…
Certaines traditions ont la vie dure.
Ainsi, nous ne pouvons que constater que la tradition du chef de meute unique et omniscient reprend du poil de la bête ; qu’il soit question de Trump, de Poutine ou de Xi Jinping – la liste est longue ! –
le « mâle alpha » est de retour. Le temps du consensus semble révolu, et même dans notre pays réputé si calme, aux conseillers si pondérés, on se doit de donner de la voix, les temps changent ma bonne dame !
« Puissiez-vous vivre des temps intéressants ! » dit une citation chinoise. Malgré le fait qu’elle est à l’origine une malédiction, elle implique aussi l’espoir, celui qu’à défaut d’équilibre, un changement est en cours…
Alors changeons ! Changeons de rythme, et comme les Amoureux à Puidoux, dansons maintenant !